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Une visite du Jacquemart de Moulins

Posté le 23 mai 2017 par Notre stagiaire du moment

Je retrouve Antoine, notre guide en cette fin d’après-midi d’un samedi ensoleillé pour faire la visite du Jacquemart. C’est un élément important du patrimoine pour les moulinois, et c’est pour cela que j’ai souhaité le découvrir.

Auvergne-Allier-Moulins-Jacquemart-600pxGrâce à Antoine, j’apprends que la construction de la tour de l’horloge débute en 1452 et se termine en 1455. Charles Ier de Bourbon prend en effet la décision de la construction de cette horloge pour bénéficier d’un mécanisme aussi précis que ceux que l’on trouvait alors en Flandre. Un impôt est alors levé et touche également les communes avoisinantes !

Le guide m’apprend aussi que cette première tour ne ressemblait pas à la tour actuelle, puisqu’elle se terminait avec une corniche ornée et des gargouilles, mais les incendies ont fait leurs ravages, notamment celui de 1655 ! C’est à la reconstruction de cet incendie que l’on choisit de doter le Jacquemart de trois cloches et quatre automates de bois (le père Jaquemart, sa femme Jacquette, l’enfant Jacquelin et la petite Jacqueline).

Symboles de la puissance d’une ville, dès la fin du XIVème siècle les automates qui ornent les tours d’horloge se multiplient.  Grâce à eux, la machine est humanisée, et nombreux sont les moulinois qui parlent de « Jacquemart », non pas du Jacquemart !

En haut du Jacquemart, la cloche rythme les heures, la plus grosse pesait 4250kg, mais elle est aujourd’hui un peu plus légère ! Les enfants Jacquelin et Jacqueline frappent eux des cloches de 125 et 150 kg aux quarts des heures !

Auvergne-Allier-Moulins-Cathédrale-600pxMonter dans la tour

Alors que d’autres visiteurs nous ont rejoints, nous commençons l’ascension du Jacquemart. Durant celle-ci, je découvre les photos de l’incendie qui l’a ravagé en 1946. Antoine, le guide, nous en dit d’avantage : « Il a été causé par des feux de bengale posés pour fêter la libération, la tour a été reconstruite grâce à une souscription ».

À ma grande surprise, l’intérieur du bâtiment se compose de deux parties : l’une vide, servait à descendre la cloche pour les réparations, l’autre partie accueille l’escalier, aujourd’hui de béton. Lorsque nous redescendons, mon attention se tourne vers les restes de l’ancienne girouette avec les masques du soleil et de la lune et l’ancien mécanisme de 1946.

Contempler la ville

En haut de la tour, dans la corniche, c’est toute la ville qui se déploie sous nos yeux ébahis ! Au nord, l’impressionnante Mal Coiffée (donjon du château des Ducs de Bourbon) et la cathédrale s’imposent par leurs hauteurs. Les toitures sont riches en informations qu’Antoine sait décrypter : les maisons médiévales gardent une pente de toiture significative du microclimat de l’époque particulièrement froid, le nombre des cheminées témoignent aussi de cet élément.

Du côté de l’Hôtel de Ville, Antoine, le guide nous dévoile les mystères de l’architecture : hérité de la tradition italienne du style Paladien, il aurait dû présenter un toit terrasse. Mais le climat n’est pas le même et le garde corps cache une toiture aussi pentue que les autres !

À découvrir dans le soleil de la fin d’après-midi, la montée du Jacquemart ravira tous les âges et présente un excellent moyen de se donner un premier aperçu de la ville !

Isaline – Saisonnière à l’Office de tourisme de Moulins et sa région

Informations pratiques :

  • Où ?
    Rendez-vous place de l’Hôtel de Ville (03000 Moulins).
  • Quand visiter ?
    Accompagnées d’un guide conférencier, consultez le programme des visites guidées de Jacquemart.
  • Combien ça coûte ?
    Le billet est à 6€ pour les adultes et à 3€ pour les jeunes de 12 à 18 ans ainsi que les étudiants. Gratuit pour les moins de 12 ans et les demandeurs d’emploi.
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