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Saint-Léopardin d'Augy

Le prieuré bénédictin de Saint-Léopardin se développe à l’endroit même où l’ermite aurait vécu. A la Révolution Française, les moines ont quitté le prieuré depuis longtemps (aujourd’hui, de ce prieuré, reste une cour quadrangulaire), et c’est en 1843 que les communes de Saint-Léopardin et d’Augy sont réunies. Ce XIXème siècle est celui de l’essor pour la commune : la ville profite du transport marchand permis sur l’Allier.

La commune de Saint-Léopardin d’Augy comprend aujourd’hui encore trois châteaux : le château du Plessis, le château du bois et le château d’Autry.

Les premières mentions du Château du Plessis remontent en 1323, comme fief et manoir appartenant à Hugues d’Anlezy. Le Plessis est un manoir à trois tours rondes, dont les archères-canonnières datent des XIVème et XVème siècles.

Le Château du bois est en pierre. Le corps de logis est flanqué d’une tourelle d’escalier et ses toitures sont en tuiles plates.

Enfin, le Château d’Autry est une maison bourgeoise construite dans le style néo-gothique au XIXème siècle. La belle porte en bois est encadrée de fines colonnettes et d’un arc en accolade surmonté d’un écusson sans sculpture.

Le patrimoine religieux est encore fourni à Saint-Léopardin d’Augy : l’église Saint-Martin (1880-1886) est fameuse. En brique et pierre, c’est le maire de la commune qui l’a fait édifier en remplacement de l’ancienne église. La façade polychrome de brique et de pierre est rythmée par des lignes horizontales. Les deux vitres étroites de sa façade sont surmontées d’une rosace vitrée. L’édifice est couronné d’un grand fronton triangulaire et l’aspect général nous évoque un imaginaire orientalisant.