09août2025
Théâtres de Bourbon : Antigone
Le samedi 09 août à 20h30
Hôtel de Rougé 38 rue de Paris 03000 Moulins
Pour le Festival Théâtres de Bourbon, l'hôtel de Rougé accueille le spectacle "Antigone" de Sophocle. Cette représentation promet une immersion théâtrale unique dans un lieu patrimonial d'exception.
Durée 1h30 – À partir de 13 ans
Distribution et mise en scène
Antigone : Julia Beauquesne
Créon : Richard Fériot
Ismène : Fanny Heurguier
Tyrésias : Bernard Lefebvre
Mise en scène et lumières : Jean-Luc Jeener
Costumes : Catherine Lainard
Né en 1949, auteur, metteur en scène, acteur et critique de théâtre, Jean-Luc Jeener dirige le théâtre du Nord>Ouest depuis sa création en 1997. Licencié en théologie, homme de théâtre et homme de foi, il prône un théâtre d’incarnation : l’acteur devenant le personnage dans un grand souci de vérité psychologique.
Œdipe, après avoir tué son père Laïos et être devenu le roi de Thèbes, épouse sa mère Jocaste, qui donne naissance à deux garçons, Étéocle et Polynice, et deux filles, Ismène et Antigone. Créon, le frère de Jocaste, et Eurydice donnent naissance à un fils, Hémon, amant d’Antigone.
Après la mort d’Œdipe, ses deux fils Étéocle et Polynice prennent la décision de se partager le trône de Thèbes : pendant un an, le premier frère régnera sur la cité, pendant que l’autre s’exilera volontairement pour ne pas troubler le frère au pouvoir, et cela s’inverse l’année suivante. Cependant, Étéocle, après avoir régné pendant un an, refuse de renoncer au pouvoir. Furieux, Polynice s’allie aux Argiens et assiège la ville. Après un long duel, les deux frères finissent par s’entre-tuer et Créon prend la suite du règne. Il décide d’enterrer Étéocle, mais pas Polynice, qui a trahi sa patrie. Cela provoque la colère d’Antigone. Elle décide ainsi, malgré les prières de sa sœur Ismène – qui a peur de désobéir à Créon – de braver les lois de son oncle, mais d’obéir aux lois des dieux et d’enterrer son frère. Malheureusement, après avoir réussi à honorer le mort une fois, elle se fait capturer par des gardes…
Quand Sophocle écrit Antigone, c’est pour défendre l’idée d’une part qu’il existe des valeurs universelles (un droit naturel et divin) , et d’autre part que ces valeurs sont un rempart décisif contre toute forme d’illégitimité politique, dont la tyrannie et le despotisme sont l’exemple. C’est un texte très athénien…
La lecture que donne Jean-Luc Jeener de sa pièce voit dans Antigone d’abord une figure de la charité, et en quelque sorte une préfiguration, une anticipation, de valeurs éminemment chrétiennes. Il faudrait toutefois mieux dire catholiques, car le thème central d’Antigone, c’est la primauté du spirituel sur le temporel. Et depuis Canossa, cette primauté est portée par Rome, qui défend le droit irréductible de s’opposer à César si c’est la piété qui est en jeu (à l’opposé du ‘nisi potestas sine a deo’ si cher aux orthodoxes et à Luther). Une prise de position qui trouve dans notre société contemporaine une actualité hélas évidente.
Antigone, de Sophocle, le 8 août à St Félix, le 9 août à Moulins et le 10 août à Monétay
Distribution et mise en scène
Antigone : Julia Beauquesne
Créon : Richard Fériot
Ismène : Fanny Heurguier
Tyrésias : Bernard Lefebvre
Mise en scène et lumières : Jean-Luc Jeener
Costumes : Catherine Lainard
Né en 1949, auteur, metteur en scène, acteur et critique de théâtre, Jean-Luc Jeener dirige le théâtre du Nord>Ouest depuis sa création en 1997. Licencié en théologie, homme de théâtre et homme de foi, il prône un théâtre d’incarnation : l’acteur devenant le personnage dans un grand souci de vérité psychologique.
Œdipe, après avoir tué son père Laïos et être devenu le roi de Thèbes, épouse sa mère Jocaste, qui donne naissance à deux garçons, Étéocle et Polynice, et deux filles, Ismène et Antigone. Créon, le frère de Jocaste, et Eurydice donnent naissance à un fils, Hémon, amant d’Antigone.
Après la mort d’Œdipe, ses deux fils Étéocle et Polynice prennent la décision de se partager le trône de Thèbes : pendant un an, le premier frère régnera sur la cité, pendant que l’autre s’exilera volontairement pour ne pas troubler le frère au pouvoir, et cela s’inverse l’année suivante. Cependant, Étéocle, après avoir régné pendant un an, refuse de renoncer au pouvoir. Furieux, Polynice s’allie aux Argiens et assiège la ville. Après un long duel, les deux frères finissent par s’entre-tuer et Créon prend la suite du règne. Il décide d’enterrer Étéocle, mais pas Polynice, qui a trahi sa patrie. Cela provoque la colère d’Antigone. Elle décide ainsi, malgré les prières de sa sœur Ismène – qui a peur de désobéir à Créon – de braver les lois de son oncle, mais d’obéir aux lois des dieux et d’enterrer son frère. Malheureusement, après avoir réussi à honorer le mort une fois, elle se fait capturer par des gardes…
Quand Sophocle écrit Antigone, c’est pour défendre l’idée d’une part qu’il existe des valeurs universelles (un droit naturel et divin) , et d’autre part que ces valeurs sont un rempart décisif contre toute forme d’illégitimité politique, dont la tyrannie et le despotisme sont l’exemple. C’est un texte très athénien…
La lecture que donne Jean-Luc Jeener de sa pièce voit dans Antigone d’abord une figure de la charité, et en quelque sorte une préfiguration, une anticipation, de valeurs éminemment chrétiennes. Il faudrait toutefois mieux dire catholiques, car le thème central d’Antigone, c’est la primauté du spirituel sur le temporel. Et depuis Canossa, cette primauté est portée par Rome, qui défend le droit irréductible de s’opposer à César si c’est la piété qui est en jeu (à l’opposé du ‘nisi potestas sine a deo’ si cher aux orthodoxes et à Luther). Une prise de position qui trouve dans notre société contemporaine une actualité hélas évidente.
Antigone, de Sophocle, le 8 août à St Félix, le 9 août à Moulins et le 10 août à Monétay
Ouverture
Horaires d'ouverture le 09 août 2025 | |
---|---|
Samedi | Ouvre à 20h30 |
Réserver
Tarifs
Tarifs | Min. | Max. |
---|---|---|
Plein tarif | 20 € | Non communiqué |
Tarif réduit | 10 € | Non communiqué |
Information(s) complémentaire(s) :
A partir de 10 pers.
10 €
Etudiant -26 ans
10 €
-18 ans
10 €
Membre de l’association Théâtres de Bourbon
10 €
Réduit (RSA, Pôle emploi, PMR)
10 €
Familles nombreuses
10 €
Normal
20 €
10 €
Etudiant -26 ans
10 €
-18 ans
10 €
Membre de l’association Théâtres de Bourbon
10 €
Réduit (RSA, Pôle emploi, PMR)
10 €
Familles nombreuses
10 €
Normal
20 €