10août2025
Théâtres de Bourbon : Mademoiselle Julie
Le dimanche 10 août à 20h30
Hôtel de Rougé 38 rue de Paris 03000 Moulins
Pour le Festival Théâtres de Bourbon, l'hôtel de Rougé accueille le spectacle "Mademoiselle Julie" de Strindberg. Cette représentation promet une immersion théâtrale unique dans un lieu patrimonial d'exception.
Durée 1h30 – À partir de 12 ans
Distribution et mise en scène
Christine : Inès Gartote
Julie : Rayana Horowitz
Jean : Kostia Tourjansky-Goffi
Mise en scène : Jocelyn Lagarrigue
Chorégraphie : Stéfany Ganachaud
Création sonore : Igor Quezada
Lumières : Stéphane Koeut
Jocelyn Lagarrigue se forme au Théâtre du Soleil en parallèle de stages dans la classe de Piotr Fomenko, qu’il assiste par ailleurs au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris à l’occasion du Convive de pierre de Pouchkine. Outre ses collaborations régulières auprès d’Ariane Mnouchkine, il travaille sous la direction de Christophe Rauck, Julie Béres ou encore Mélanie Laurent. Il est également acteur et cofonde le Théodoros Group avec John Arnold, Bruno Boulzaguet et Olivier Oudiou, collectif avec lequel sept spectacles ont depuis été créés. Aux côtés de Wajdi Mouawad, il reprend le rôle de Simon dans Incendies. Au cinéma, il joue notamment sous la direction de Cédric Klapisch et Mélanie Laurent. Il a écrit deux pièces pour le théâtre : Le Visage des poings et Bleu Nuit ainsi qu’un roman, La Nuit recomposée paru en 2022 aux éditions Quidam. En 2024, il intègre la distribution de Terrasses de Laurent Gaudé, mis en scène par Denis Marleau et présenté au Théâtre Nationale de La Colline au printemps dernier.
Mademoiselle Julie est la plus montée d’August Strindberg, auteur naturaliste suédois. Écrite en 1888, la pièce originale est profondément misogyne, et fut censurée par les autorités de l’époque. L’auteur annonce dès la préface de la pièce que la femme moderne n’est «pas une bonne espèce» et qu’elle devrait éviter de se reproduire pour ne pas prolonger une lignée décadente. Pourtant, le personnage de Julie ne manque pas de passionner le public par sa forte personnalité et son insatiable envie de vivre. Julie ne respecte pas les règles, elle veut être libre, sortir de la prison que constitue son titre de noblesse, ce haut «pilie » dont elle souhaiterait descendre. La nuit de la Saint Jean, alors que le bal des domestiques bat son plein, elle se retrouve en tête-à-tête avec Jean, l’homme de main de son père et le fiancé de la cuisinière. Jean rêve de grandeur et il trouve en Julie la parfaite cible pour mener à bien son ascension. Jusqu’à l’aube, Julie et Jean mèneront une danse de mort et d’amour, dans laquelle les corps se mélangent, les monstres se dévoilent et le sang coule…
Mettre en scène Mademoiselle Julie aujourd’hui, c’est défendre l’indéniable beauté d’un tel texte, émancipé du regard réducteur et cynique de Strindberg sur la femme moderne. Julie n’est pas une bête dégénérée, c’est une jeune femme blessée, qui cherche à trouver sa place dans un système qui ne lui en laisse pas le choix. Contrairement à ce que dit l’auteur, avoir de l’empathie pour elle, ce n’est pas de la faiblesse, c’est ici une marque d’humanité. Derrière l’arrogance de Julie, se cache l’âme d’une petite fille abîmée, abandonnée, cherchant à tout prix l’amour, fuyant les béances de son cœur et qui se réfugie au mauvais endroit, dans les bras de Jean. Un destin qui fait écho à celui de la cuisinière, dont la solitude et les espoirs d’être aimée sont écrasés par la mégalomanie de son fiancé. Pour autant, Jean n’est pas qu’un être insensible et purement opportuniste, il souffre de ses insuffisances et porte la honte de sa classe. Nous nous sommes justement attachés à traiter chaque personnage dans sa complexité pour que ses fragilités soient sources d’émotions et non pas de mépris.
Mademoiselle Julie, de Strindberg, le 8 août à Monétay, le 9 août à St Félix et le 10 août à Moulins.
Distribution et mise en scène
Christine : Inès Gartote
Julie : Rayana Horowitz
Jean : Kostia Tourjansky-Goffi
Mise en scène : Jocelyn Lagarrigue
Chorégraphie : Stéfany Ganachaud
Création sonore : Igor Quezada
Lumières : Stéphane Koeut
Jocelyn Lagarrigue se forme au Théâtre du Soleil en parallèle de stages dans la classe de Piotr Fomenko, qu’il assiste par ailleurs au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris à l’occasion du Convive de pierre de Pouchkine. Outre ses collaborations régulières auprès d’Ariane Mnouchkine, il travaille sous la direction de Christophe Rauck, Julie Béres ou encore Mélanie Laurent. Il est également acteur et cofonde le Théodoros Group avec John Arnold, Bruno Boulzaguet et Olivier Oudiou, collectif avec lequel sept spectacles ont depuis été créés. Aux côtés de Wajdi Mouawad, il reprend le rôle de Simon dans Incendies. Au cinéma, il joue notamment sous la direction de Cédric Klapisch et Mélanie Laurent. Il a écrit deux pièces pour le théâtre : Le Visage des poings et Bleu Nuit ainsi qu’un roman, La Nuit recomposée paru en 2022 aux éditions Quidam. En 2024, il intègre la distribution de Terrasses de Laurent Gaudé, mis en scène par Denis Marleau et présenté au Théâtre Nationale de La Colline au printemps dernier.
Mademoiselle Julie est la plus montée d’August Strindberg, auteur naturaliste suédois. Écrite en 1888, la pièce originale est profondément misogyne, et fut censurée par les autorités de l’époque. L’auteur annonce dès la préface de la pièce que la femme moderne n’est «pas une bonne espèce» et qu’elle devrait éviter de se reproduire pour ne pas prolonger une lignée décadente. Pourtant, le personnage de Julie ne manque pas de passionner le public par sa forte personnalité et son insatiable envie de vivre. Julie ne respecte pas les règles, elle veut être libre, sortir de la prison que constitue son titre de noblesse, ce haut «pilie » dont elle souhaiterait descendre. La nuit de la Saint Jean, alors que le bal des domestiques bat son plein, elle se retrouve en tête-à-tête avec Jean, l’homme de main de son père et le fiancé de la cuisinière. Jean rêve de grandeur et il trouve en Julie la parfaite cible pour mener à bien son ascension. Jusqu’à l’aube, Julie et Jean mèneront une danse de mort et d’amour, dans laquelle les corps se mélangent, les monstres se dévoilent et le sang coule…
Mettre en scène Mademoiselle Julie aujourd’hui, c’est défendre l’indéniable beauté d’un tel texte, émancipé du regard réducteur et cynique de Strindberg sur la femme moderne. Julie n’est pas une bête dégénérée, c’est une jeune femme blessée, qui cherche à trouver sa place dans un système qui ne lui en laisse pas le choix. Contrairement à ce que dit l’auteur, avoir de l’empathie pour elle, ce n’est pas de la faiblesse, c’est ici une marque d’humanité. Derrière l’arrogance de Julie, se cache l’âme d’une petite fille abîmée, abandonnée, cherchant à tout prix l’amour, fuyant les béances de son cœur et qui se réfugie au mauvais endroit, dans les bras de Jean. Un destin qui fait écho à celui de la cuisinière, dont la solitude et les espoirs d’être aimée sont écrasés par la mégalomanie de son fiancé. Pour autant, Jean n’est pas qu’un être insensible et purement opportuniste, il souffre de ses insuffisances et porte la honte de sa classe. Nous nous sommes justement attachés à traiter chaque personnage dans sa complexité pour que ses fragilités soient sources d’émotions et non pas de mépris.
Mademoiselle Julie, de Strindberg, le 8 août à Monétay, le 9 août à St Félix et le 10 août à Moulins.
Ouverture
Horaires d'ouverture le 10 août 2025 | |
---|---|
Dimanche | Ouvre à 20h30 |
Réserver
Tarifs
Tarifs | Min. | Max. |
---|---|---|
Plein tarif | 20 € | Non communiqué |
Tarif réduit | 10 € | Non communiqué |
Information(s) complémentaire(s) :
A partir de 10 pers.
10 €
Etudiant -26 ans
10 €
-18 ans
10 €
Membre de l’association Théâtres de Bourbon
10 €
Réduit (RSA, Pôle emploi, PMR)
10 €
Familles nombreuses
10 €
Normal
20 €
10 €
Etudiant -26 ans
10 €
-18 ans
10 €
Membre de l’association Théâtres de Bourbon
10 €
Réduit (RSA, Pôle emploi, PMR)
10 €
Familles nombreuses
10 €
Normal
20 €