La commune de Pouzy-Mésangy, d’environ 400 habitants, est irriguée par sept cours d’eau dont le principal est la rivière de Bieudre.
L’Abbé MORET, dans son ouvrage Paroisses Bourbonnaises, donne l’origine probable de l’appellation POUZY : En effet, d’anciens écrits mentionnent POSIACUM, qui signifie « habitation de POSIUS », propriétaire gallo-romain de grande envergure qui avait mis en valeur autour de sa « villa » ce qu’on appellera bientôt dans les grimoires de Moyen Age La Terre de POUZY.
La disposition des abords du château sur motte (XIIème), la levée qui domine la route du Veurdre, ainsi que la motte féodale de Montchevrin, prouvent que les habitants du village durent ériger des fortifications pour se protéger durant ces époques tourmentées. Le château de Pouzy (XIIIème – XVIIIème siècle) comporte encore aujourd’hui de beaux éléments : son porche en pierre enduite, ses fenêtres à meneaux et les fines colonnettes qui encadrent la porte de la tour d’escalier.
Deux autres châteaux subsistent : celui de Beaumont et celui de Mésangy, tous deux du XIXème siècle
Édifice roman, très remanié au cours de la période gothique, l’église Saint-Aignan comprend actuellement une nef de trois travées, flanquée d’étroits collatéraux et terminée à l’Est par un chœur à chevet plat, aux angles arrondis, qui date du début du XVème siècle.
La commune de Pouzy est reconnue pour ses fontaines et lavoirs communaux qui parsèment la campagne, grâce en partie à un travail d’inventaire effectué dès 1998. La toponymie des parcelles sur l’ancien cadastre, dans certains cas, confirmera la présence d’eau en surface depuis des temps anciens : Pré de la font, Terre forte de la fontaine ou encore Pré de la font Sauret.
Aujourd’hui, plusieurs fontaines du domaine communal sont régulièrement visitées pour la paix et le calme qui s’en dégagent, telle celle de Mésangy, remarquable dans sa facture et reconnue pour son cresson, ou celle du Grand Beaumont, réalisée avec une grande ingéniosité, faisant tout à la fois office de fontaine, abreuvoir et lavoir.
La source primitive de La Vieille Forge mérite aussi le détour : l’eau sort limpide entre deux bancs de pierre calcaire pour courir jusqu’au Vernon, petite rivière bocagère, la plus courte du Canton.