Cela fait longtemps que j’entends parler de cette micro-folie à Couzon et les reports successifs de l’ouverture n’ont fait que développer mon envie de pouvoir enfin la découvrir.
Pensez-donc ! Des œuvres du Louvre, du musée d’Orsay, du quai Branly, de la Bnf, … accessibles dans un village bourbonnais de 302 habitants ! C’est alléchant, non ?
Et ça y est ! Quelques jours après l’inauguration officielle par Yann Arthus Bertrand, je me dirige donc vers Couzon depuis Moulins pour découvrir cette nouvelle pépite en plein bocage bourbonnais.
Pont Règemortes puis départementale 13 pendant 22 km et me voila garé sur le vaste parking aménagé au cœur du village.
Quelques mètres plus loin, je pousse la porte de la Microfolie, installée dans une ancienne grange, attenante à la Mairie. Une pièce unique s’ouvre devant moi : sur le mur opposé, un mur d’images et des œuvres qui défilent.
Devant moi, trônent 10 tablettes numériques comme des petits soldats aux ordres. Une personne m’explique en 2 phrases le lien entre les tablettes et l’écran : « Si vous voulez en savoir plus sur une œuvre projetée qui passe sur l’écran géant, il suffit de cliquer sur le cœur au centre de la tablette pour accéder à de nombreux contenus sur cette œuvre ». Simplissime !
Et cela fonctionne parfaitement bien et de manière très fluide ! La tablette répond instantanément à l’appel de mes doigts. Après avoir choisi une œuvre, il est possible de naviguer très facilement pour explorer différentes fiches sur son histoire, celle de son créateur, du contexte dans lequel elle a été créée, mais également d’autres œuvres en lien avec la première, … la profondeur d’information est importante et la navigation très intuitive.
Sur l’écran géant, les œuvres continuent de défiler. Elles sont organisées en séquences d’une vingtaine de minutes, ce qui permet de rapidement revoir celles que l’on souhaite explorer un peu plus.
Cette micro-folie est véritablement un puits de connaissance sans fond dans lequel il est très agréable de pouvoir choisir soi-même son cheminement à travers les œuvres, s’arrêter, lire, voir, écouter, puis replonger vers un autre univers artistique.
Attention, cet accès à la culture est très addictif. D’œuvres en œuvres, je ne vois pas le temps passer !
A tel point que je vais devoir reporter ma visite à la Tuilerie de Couzon, toute proche à une autre fois. Une occasion de tester le nouveau “Bistrot du Musée“, dont on m’a récemment vanté la qualité.
En ressortant, je prends quelques minutes pour regarder les différents modules pédagogiques installés par l’ONF sur l’environnement installés dans le parc qui borde la Micro-folie. Encore une bien belle initiative !
Laurent -
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